À l’unanimité, toutes les institutions Républicaines ont condamné les agissements de la gendarmerie de Matam contre les hommes de médias privés. Toute chose que certains qualifient déjà d’un manque de formation de la part de la gendarmerie. C’est du moins ce qu’en pense le président de l’institution nationale des droits humains (INDH), Mamady Kaba, qui, après avoir déploré ces actes, plaide en fin pour une amélioration de la formation de ces agents des forces de sécurité.

Il l’a fait savoir cette semaine au cours d’une sortie médiatique.

« Nous sommes très tristes sur ce qui est arrivé mardi dernier aux journalistes, quand j’ai vu des journalistes humiliés, blessés, ce n’est pas une bonne image pour notre démocratie. Il faut que les esprits changent pour nous permettre d’évoluer dans ce pays, pour laisser un bon héritage aux générations qui viendront après nous. Je vais féliciter ici le ministre de la justice, Maitre Cheick Sakho, qui a pesé de tout son poids pour résoudre ce problème. Donc il faut que des mesures suffisantes soient prises pour améliorer la formation de nos forces de sécurité, car ce qui s’est passé là-bas est suffisamment grave », a déploré Mamady Kaba.

DES MESURES PRISES PAR SON INSTITUTION !

Très attristé par ces agissements de la gendarmerie, le président de l’INDH rappelle que son institution travaille activement pour que les auteurs de ces violences soient sanctionnés.

« Pour le moment, nous sommes en train de travailler pour que tous les gendarmes impliqués dans ces violences contre les journalistes, soient arrêtés et sanctionnés. Et que les victimes soient dédommagées », a t-il prévenu.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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