Ils étaient une centaine de journaliste guinéens venus essentiellement des médias privés à rallier la gendarmerie du PM3 pour marquer leur soutien à Aboubacar Camara DG du groupe de presse Ganagan. Une démarche appuyée par les patrons de presse représenté par des membres de l’union des radio, télévision libre de Guinée (URTELGUI) et le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).

Mais contre toute attente, les gendarmes présents sur les lieux ont vigoureusement molesté ces hommes des médias venus réclamer la libération de leurs confrères.

On dénombre selon les sources de Journal Guinée, 13 journalistes blessés, des camera et des dictaphones endommagés.

Interrogé par nos confrères de Africaguinée, le président de l’URTELGUI sanou kerfala Cissé s’est dit à la fois choqué et estomaqué par cette attitude des hommes en tenu

« Actuellement, tous les journalistes qui sont venus couvrir cet évènement, près d’une centaine ont été molestés par des gendarmes du PM3 de Matam. Les 80 % sont blessés. Ils ont détruit tout ce qui est caméra ici, tout ce qui est téléphone, tout ce qui est dictaphone. Ils ont tout retiré pour casser sur le goudron. Ils ont enlevé leurs ceintures pour molester, terrasser des journalistes. Mais bastonner, blesser, vous ne pouvez pas imaginer, je suis choqué.», explique le Président de l’URTELGUI visiblement très remonté.

Avant l’arrestation d’Aboubacar Camara, trois journalistes du même média ont été interpellés d’abord avant d’être libérés. Le coordinateur général du groupe est toujours détenu à la gendarmerie.

Cette rumeur est provoquée suite à une jungle pour rendre hommage à un journaliste animateur de Gangan TV, du nom de Duplex, décédé dimanche dernier. Cette jungle était suivie des anciennes émissions qu’il animait, mais très malheureusement certains citoyens ont confondu cela à la mort du président de République qui a failli créer une panique totale.

IKD pour Journal Guinée

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