L’atmosphère crisogène qui secoue actuellement l’éducation nationale suscite une avalanche de commentaire et de réaction dans la cité.

Apres les réactions des politiques, c’est autour des acteurs de la société civile de se faire entendre. Ainsi, interrogé ce mardi 14 février 2017 par les confrères d’une radio privée de la place, le président du parlement des jeunes leaders de la société civile, Abdourahmane Baldé a pointé du doigt la responsabilité du président de la République et de son gouvernement dans cette situation qui perdure.
Pour lui, le gouvernement doit écouter son peuple au lieu d’adopter une attitude de fermeté en vers lui.
<< Un gouvernement ne doit pas être ferme devant la frustration de son peuple >>, a-t-il rappelé. Poursuivant, Abdourahmane Baldé avertit le gouvernement sur la détermination des syndicalistes cette fois ci, qui selon lui, sont prêts à aller jusqu’au bout de leurs revendications.

<< Le président de la République et son gouvernement vont reculer cette fois ci devant ces syndicats, car ils sont déterminés à atteindre leurs objectifs >>, a-t-il réitéré.

Abordant les négociations en cours entre l’Etat et les syndicats, Abdourahmane Baldé soutient que cela est une preuve qui démontre la centralisation des décisions dans ce pays.

<< Le président de la République a tout centralisé dans ce pays, les ministres ne peuvent plus décider >>, a-t-il dénoncé.

Par ailleurs, Abdourahmane Baldé a fait de propositions de sortie de crises, qui peuvent selon lui ramener la situation à la normale.

<< Il ne faudrait plus que des ministres qui n'ont pas leurs enfants qui étudient en Guinée soient nommés au niveau de l'éducation, il faut que les contractuels soient rétablis dans leurs droits à travers l'amélioration de leurs conditions de travail >>, a-t-il proposé.

Toujours dans le même sens, Il exhorte aux responsables à tous les niveaux d’avoir la culture de la démission.

<< Il faut que les ministres démissionnent s'ils échouent dans leurs missions >>, a conclu le président du parlement des jeunes leaders de la société civile.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée