L’opposition guinéenne a décidée d’organiser une journée ville morte à Conakry le lundi 12 mars et une manifestation le mercredi 14 mars 2018. En tout cas c’est ce qui est sorti d’une rencontre tenue ce jeudi 08 mars 2018 au QG de l’UFDG à hamdallaye dans la commune de ratoma. Au-delà des dénonciations, les adversaires du régime d’Alpha Condé veulent aller plus loin désormais. Ces journées s’inscrivent dans le cadre du soutien qu’ils veulent apporter au président de la Cour Constitutionnelle Kelefa sall et aux enseignants guinéens qui sont en grève depuis le 12 février dernier.

Entouré par ces collègues de l’opposition, c ‘est le porte parole du jour Alhouseiny Kaké qui a fait l’annonce devant la presse à l’issu de cette réunion.

D’entrée de jeu, Alhousseiny Makanera Kaké, a salué et félicité leurs femmes qui ont organisé une marche blanche hier à Conakry .

Plus loin l’ancien ministre de la communication a condamné le refus de la Commission Électorale nationale Indépendante CENI de confronter les PV, malgré dit-ill la certitude qu’il y a eu des détournements des voix.

Abordant la question relative a la crise qui mine actuellement la Cour Constitutionnelle, l’opposition a apporté son soutien au président de l’institution, monsieur Kèlèfa Salla.

Selon l’opposant Makanera Kaké ce dernier est victime de sa déclaration contre un éventuel troisième mandat pour Alpha Condé, lors de son investiture en 2015.

« Alpha Condé veut se débarrasser de Kelefa Salle d’ici 2020 parce qu’il a compris que lui ne va pas le soutenir dans son projet de la révision constitutionnelle. » a déclaré Makanera Kaké

De l’autre côté , l’opposition compte apporter son soutien aux syndicalistes du ecteur de l’éducation.

Selon les opposants ces derniers aussi sont victimes d’un manque de bonne foi du pouvoir de Conakry qui refuse d’améliorer leur condition de vie et de travail.

« On vous a toujours dit que ce gouvernement n’a pas le souci des guinéens. Si non comment pouvez-vous comprendre pendant un mois les enfants ne vont pas à l’école. Au-lieu de payer les enseignants ce gouvernement est entrain de gaspiller les ressources du pays un peu partout. » dénonce t-il dans sa conclusion

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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