Les projets du régime actuel concernant un éventuel 3ème mandat deviennent de plus en plus clairs, les faux cons pour ne pas dire faucons rivalisent d’ardeur dans le développement de stratégies susceptibles de maintenir de gré ou de force le président Alpha Condé au pouvoir et ce, malgré le verrou constitutionnel. Pour cela toutes les possibilités sont étudiées, sachant que le peuple en a marre de ce régime qui n’a pas amélioré les conditions de son quotidien, ce régime n’exclut point de s’inspirer de la stratégie du dictateur N’kurunziza qui a consisté à créer une milice entraînée et entretenue par une de ses sociétés appelée la Self Guard. Un haut dignitaire du régime burundais disait en prélude à la création de cette milice ceci »si le peuple ne veut pas de nous nous nous imposerons par la force », il le disait en connaissance de cause puisque le peuple burundais à l’image du peuple de Guinée actuel vivait le même calvaire.
Je suis revenu sur le cas burundais pour montrer la similitude qui existe dans le mode opératoire ainsi que les prémisses qui ont mené à la création de la milice imbonerakuré ainsi que celle que veut mettre en place Malick Sankhon. Revenons aux propos de ce Malick Sankhon qui est prêt à tout pour servir un régime en perte de vitesse qui n’a aucun résultat probant pour se faire accepter par une population assoiffée de changement et de justice, il a osé dire au vu et au su de tout le monde lors de L’AG du parti au pouvoir qu’il a créé une milice composée de 2500 à 3000 hommes qui sont censés faire le sale boulot pour le régime, à savoir celui d’assassiner tous ceux qui sont susceptibles de réclamer le respect de la constitution dans notre chère république.
À cet égard il ya une ressemblance frappante avec le procédé de création de cette milice de Malick Sankhon et la milice imbonerakuré du président N’kurunziza, le mode de financement est le même comme je l’ai dit ci dessus les imbonerakurés etaient entretenus financièrement par une société du nom Self Guard avec l’aide du ministère de la défense burundais tandis qu’en Guinée, les chevaliers de la républiques de Malick Sankhon sont entretenus et financés par la CNSS (caisse nationale de la sécurité sociale) qui génère en son sein des revenus considérables qui normalement ne devraient pas servir à entretenir des tueurs au compte d’un régime qui se réclame démocratique.
Il faut pas se voiler la face, il est arrivé à chacun de nous d’apercevoir des jeunes s’entraîner dans les différents sièges du parti au pouvoir pour on ne sait quelles fins, pour ceux qui vivent aux abords du siège du parti au pouvoir situé à Hamdallaye savent de quoi je parle ; les abus qui avaient lieu lors des manifestations pacifiques de l’opposition de 2010 et 2015, n’ont cessé qu’au moment du début des travaux de rénovation dudit siège.
Un rapport de Human Right Watch a même révélé que des exactions ont enregistrés au cet établissement du parti au pouvoir. Une chose reste claire, le régime actuel est prêt à tout pour conserver un pouvoir longtemps convoité par le président Alpha Condé qui n’a point redonner l’espoir au peuple martyr de Guinée, il n’a point consolider les bases de la démocratie guinéenne, les droits de l’homme ont été bafoués sous son magistère (plus de 80 manifestants tués lors des manifestations pourtant consacrés par la constitution).
Les cadres véreux comme Malick Sankhon n’ont aucun intérêt à voir passer ce régime puisqu’ils traînent des casseroles qui pourraient le conduire devant la justice de Guinée. Mais Malick Sankhon ne s’arrête pas à organiser et à appeler au meurtre des guinéens, il va plus loin en demandant expressément la dissolution anticipée du parlement Guinéen en vue de coupler les législatives et les communales, comme pour dire qu’il se veut être le chantre de la magouille érigée en système de gouvernance dans notre pays.
Le peuple de Guinée Conakry et la communauté internationale doivent prendre ses précautions face aux propos et agissements d’hommes tels que Malick Sankhon qui n’agissent que pour leur intérêt et non pour l’intérêt national.
L’opposition guinéenne a longtemps dit que ses manifestations étaient infiltrées, ne seraient ce pas les hommes de Malick Sankhon qui infiltrent ces manifestations en commettant des crimes allant dans le sens à décourager l’exercice d’un droit consacré ?
Seule la justice pourrait nous apporter cet éclaircissement en convoquant ce type qui n’a que trop nargué les guinéens. À moins que la justice ne soit faite que pour un camp au détriment d’un autre.
Par Bah Mamadou Maka
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