Mise en place depuis 2015 par le président de la république Alpha Condé, l’institution du chef de file de l’opposition guinéenne tardait jusque-là à fonctionner comme il le fallait. Toutefois, le président de l’UFDG parce que c’est de lui qu’il s’agit a réussi à mettre en place son cabinet ce lundi 9 octobre 2017, pour rendre opérationnelle son institution. Mais, comme il fallait s’y attendre, cette composition fait déjà trop de bruit dans la cité.
La question que beaucoup d’observateurs de la scène politique guinéenne se posent est de savoir sur quel critère le patron de cette institution s’est fondé pour meubler son cabinet.
Alpha Boubacar Bah un des membres de la cellule de communication de l’UFDG a tenter d’apporter des précision à cette interrogation ce mardi 10 octobre au cours d’une sortie médiatique.
Alpha Boubacar Bah dit n’est pas comprendre pourquoi les gens s’agitent autour de cette composition. Cependant il dit respecter l’opinion des uns et des autres sur la question.
« Le premier critère c’est d’abord l’appartenance du leader et de son parti à l’opposition c’est d’ailleurs un critère fondamental. Deuxièmement l’expérience politique et le poids politique ça compte. Parce que on commence à dire que tel autre à une expérience politique, mais, n’a pas de poids politique etc… Mais, si le président de l’institution qui est là entrain de désigner les gens, estime que telle personne ou telle autre peut faire mon boulot, peut me conseiller pour le fonctionnement de l’institution dont il est chef, y’a aucun problème. Il reste à préciser qu’il y’a des consultations, des leaders politiques ont été consulter, le chef de file a estimé qu’il ne peut pas prendre un cadre d’un parti politique, il veut un collège des conseiller qui soient des leaders politiques et chaque parti a dit se retourner à sa base pour posées des questions. » a-t-il expliqué
Avant de poursuivre pour apporter des précisions.
« Donc il vous souviendra lors de la création du FAD lorsque on leur avait posés des questions l’une des raisons de ce qu’ils appelaient divorce, certains d’entre eux ont évoquer ce cas, la proposition du chef de file de devenir son conseiller. Ils ont estimé en ce sens qu’ils ne peuvent pas être leader politique, et conseiller d’un autre leader politique. Maintenant les consultations ont continué, le chef de file qui veut aller vite pour faire fonctionner l’institution dont il a la charge, a pris une décision qui peut dans les jours à venir maximum une semaine dix jours, vous aurez trois autres noms qui vont figurer sur cette liste de cinq conseiller. Des lettres ont été envoyé à tous ces leaders qui ont acceptés le principe, d’autres ont répondu avec des consultations ces conditions sont en train d’être discuté, puisque le président Cellou n’est pas là dès qu’il rentre il va signer une autre décision. » a conclut Alpha Boubacar Bah de la cellule de communication de l’UFDG.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82