Vous n’avez pas rêvé, l’hiver qui se termine officiellement aujourd’hui aura été le plus glacial en 10 ans, dans la région de Montréal.
Un froid aussi intense comme cette année revient toutes les décennies, affirme Simon Legault météorologue à Environnement Canada. Mais nous sommes loin des records de tous les temps.
«L’hiver aura été très froid, mais pas exceptionnel parce qu’il a fait relativement chaud à la fin décembre ainsi qu’au mois de mars», mentionne-t-il.
La température la plus froide de l’hiver a été enregistrée le 8 janvier dernier alors qu’il a fait -26,6 degrés dans la métropole.
Le record datant du 15 janvier 1957 est quant à lui de -37,8 degrés. La température moyenne cet hiver était autour du -10 degrés tandis que le record est de -12,5 degrés.
«Les vents étaient très froids et présents ce qui a souvent empiré la sensation de froid», explique M. Legault.
En terme de précipitations, dans les régions plus au sud et à l’est de la province, la quantité de neige tombée se situe près de la normale. À Québec et au Saguenay par contre, il y a eu moins de flocons qu’à l’habitude.
Sous la normale
À l’image de l’hiver, les températures au printemps devraient aussi rester sous les normales de saison.
La différence c’est qu’il devrait y avoir plus de variations de température, soit des journées froides ponctuées de journées plus chaudes.
«Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas des journées si froides, mais les gens sont irrités par l’hiver, alors ils ont l’impression que ça ne monte pas beaucoup. Mais tranquillement ça se réchauffe», insiste le météorologue.
Mais le soleil sera aussi de plus en plus présent ce qui procurera un sentiment de confort et de chaleur supplémentaire.
«Les gens sortiront plus, alors ça aidera au moral. Même si les journées seront froides, les conditions seront belles», indique M. Legault.
Les prévisions pour l’été suivent la même tendance, alors que l’on prévoit jusqu’à maintenant, un été «très moyen».
Encore de la neige ?
«Plus c’est loin, moins c’est précis, mais pour le moment on voit l’été autour de la moyenne de saison», mentionne Simon Legault.
Une dernière tempête de neige n’est cependant pas à exclure, il n’est pas rare de voir d’importantes chutes de neige en avril.
«Nous n’avons pas de signe clair pour les précipitations, mais la neige est encore bien possible. On ne peut pas affirmer que la neige de dimanche dernier était la dernière tempête», soutient-il.
journal de Montréal