Soumah : « Comment peut-on accorder la trêve à un gouvernement dont les membres sont en train de mener une vie ostentatoire »
Acculé par de nombreuses crises qui paralysent le pays, le président nde la République a fait une adresse à la nation hier. Alpha Condé a invité les guinéens à faire preuve de responsabilité et privilégier l’intérêt du pays. Sans citer de nom, le chef de l’État a souhaité que les syndicalistes prennent en compte les contraintes financières que traverse le pays. Cette déclaration du chef de l’État ne réconforte pas la position du SLECG. Selon Aboubacar Soumah qui a fait une sortie mediatique ce mardi, leur revendications notamment les 40% est un acquis dont le gouvernement doit d’abord faire face avant de demander quoique ça soit. Même si Aboubacar Soumah ne rejette pas la demande du chef de l’État, mais il réitère de manière catégorique ces revendications.
« Il faut que le gouvernement essaye d’abord de satisfaire nos revendications avant de parler de trêve. Nous avons tellement accordé de trêve à ce gouvernement-là. » réagi-t-il
Tout en soulignant que depuis 2010 il n y’a pas eu de revendications parce qu’on parlait de trêve.
« Comment peut-on accorder la trêve à un gouvernement dont les membres sont en train de mener une vie ostentatoire.Lorsque la gouvernance est caractérisée par la gabegie et la corruption sans aucune mesure de répression. Nous enseignants nous sommes les éternels perdants. » Explique-t-il
Tout en réitérant également la ferme volonté du SLECG de se retirer du cadre de dialogue si le gouvernement ne bouge pas d’ici vendredi.
Pendant ce temps, les élèves guinéens vont continuer à attendre encore à la maison.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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