Ratoma : 13701 candidats pour affronter le BAC-2017 dans la commune
Le baccalauréat unique session 2017 a été lancé sur toute l’étendue du territoire national, ce vendredi 7 juillet. Dans la commune de Ratoma, c’est le ministre de l’enseignement supérieur Abdoulaye Yéro Baldé qui, accompagné du maire de ladite commune et d’une délégation de la DCE (Direction Communale des Etudes), a procédé au lancement de la première épreuve, au Lycée Kipé.
Dans son intervention, Abdoulaye Yéro Baldé a toutefois apprécié le fait que toutes les conditions soient réunies pour le bon déroulement de cet axamen dans les centres qu’il a eu a visité. Notamment le Lycée, Collège et l’Ecole Primaire de Kipé.
« Il faut que chaque encadreur, chaque surveillant joue son rôle, parce qu’il s’agit de l’avenir du pays. Donc nous dévons faire en sorte que le BAC se déroule dans les meilleures conditions possibles et que ceux qui seront admis méritent d’aller en classe supérieur », a-t-il déclaré.
Parlant du faible niveau de certains élèves qui franchissent le baccalauréat, le ministre de l’enseignement supérieur estime que la faute n’incombe pas seulement au département de l’enseignement pré-Universitaire.
« C’est tout le système qu’on ait en train de revoir, depuis le primaire jusqu’à l’université. Donc c’est un effort d’ensemble que nous sommes en train de mener et j’espère que dans les années avenir ça va aboutir. En fait, c’est un processus qui est là, on vient de loin en matière de formation des formateurs. Nous devons donc mieux former nos formateurs et on pourra relever les défis qui se posent à nous ».
De son côté le Directeur Communal des Etudes de la commune de Ratoma, Bakary Camara a donné des précisions par rapport aux statiques de ces examens dans sa localité :
« Dans la commune de Ratoma, il y a au total 13701 candidats inscrits dont 5946 filles, réparties dans 38 centres d’examen. Il y a 535 salles de classe avec 1070 surveillants. Nous avons déployé 76 agents de santé, mais également 76 agents de sécurité, dont deux agents par centre »
Parlant de l’absence de certains candidats qui a été constaté dans des centres d’examen, Bakary Camara précise : « le plus souvent c’est des candidats libres qui sont empêchés, je ne sais pas par quoi ou il y a en a même qui ont peut-être démissionné »
A noter que le Baccalauréat, met fin à la série d’examen qui se déroule en Guinée depuis le 19 juin dernier.
Mohamed Kaba Soumah pour Journal Guinée
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