Le gouvernement guinéen se dit préoccuper par les incidents survenus hier entraînant des conséquences très fâcheuses. La question était au centre d’une conférence de presse tenue au département en charge de l’enseignement pré universitaire. Un seul point à l’ordre du jour, c’est comment arrêter les violences suite à la grève des enseignants. Devant les hommes de médias les ministres en charge de ‘l’éducation, de la décentralisation, de la fonction publique et de la justice ont tour à tour exprimé leur amertume face à ce qu’ils qualifient de pagaille dans le pays.

D’entrée e jeu, le ministre Ibrahima KALIL Konaté k au carré est revenu sur les conséquences de la grève de ce lundi. Un bilan que le chef de ce département qualifie de tragédie. Destruction des biens, viol et mort d’homme sont entre autres le bilan de cette protestation.

« Aujourd’hui nous sommes préoccupés. On vient vers le SLEG ils disent qu’ils n’ont jamais décrété un mouvement de grève, on vient vers la FSPE la même chose. Ceux qui sont signataires de l’avis de grève sont suspendus de toute activité syndicale par ces centrales, ils sont cachés et en attendant la grève est en train de faire des ravages. Je vous informe qu’une jeune fille de dix ans a été violé par un enseignant dans la salle de classe. Il y’a aussi une fille du nom de fatoumata Soumah qui fait la quatrième année elle a perdu un œil par projectile. On m’a informé qu’i y’a un élève qui est mort à Dapompa. Je pense que ça commence à être de trop. Il faudrait que nous gouvernement et vous la presse que chacun joue son rôle parce que parmi vous il y’a certains qui se lancent dans le sensationnel, on dirait que c’est un appel à la révolte. Il s’agit de l’avenir de la guinée, il s’agit de l’avenir de nos enfants » a martelé k au carré.

N’bany Sidibé pour Journal Guinée

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