Education : Un proche de lansana kouyaté tire à boulet rouge sur le ministre K2 et pose des questions au gouvernements !
Quelques semaines après la publication des résultats des différents examens nationaux en guinée, des voix se lèvent toujours pour critiquer ce travail et de porter un regard particulier sur le système éducatif guinéen dans sa globalité. C’est le cas du chargé de communication du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN).
Faya François Bourouno soutient que ces résultats montrent combien de fois que le régime d’Alpha Condé a échoué dans sa politique de gouvernance dans ce secteur. Il l’a fait savoir ce lundi 14 août 2017 au cours d’une sortie médiatique.
« Je croix que ces résultats notent avec beaucoup de regret l’échec de la gouvernance d’Alpha Condé dans la politique éducative du pays. Et nous constatons que cet échec crée beaucoup de problèmes à la guinée. Dans l’éducation il y’a beaucoup de piliers qui soutiennent le secteur. Il y’a le pilier renforcement de capacité, la formation du personnel formateur, le volet infrastructure, le volet contenu de la formation et d’autres. Nous avons cette année 80% des candidats non admis au bac , est-ce qu’on a 80% de places disponibles supplémentaires au niveau d’infrastructures. Parce que si ce n’est pas le cas, l’échec de cette année deviendra la cause des échecs que nous enregistrerons dans les années avenirs. Si nous avons cette année 50 élèves par salle, l’année prochaine on aura 100 élèves par salle. Donc le niveau de compréhension devient faible. Il y’a un véritable problème qui est posé, alors que l’État n’a pas donné d’indication suffisante sur comment résoudre ce problème. Quel est aujourd’hui l’orientation réelle du gouvernement sur le secteur, veut-il aller vers ce même système de formation qui n’a pas d’orientation spécifique, en terme d’insertion des jeunes formés ? Alors qu’il faut décliner quel type de demande avons-nous sur le marché. On doit adopter les formations à cela. On n’entend jamais le gouvernement parler de ça. Ils font du taux d’échec comme un indicateur d’amélioration de la gouvernance dans le système éducatif » a-t-il déclaré.
Avant de poursuivre dans le même sens. « Même quand K2 dit que y avait 80 milliards on a retourné 30 milliards c’est faux. On a confondu la programmation budgétaire au budget alloué a l’organisation des élections l’inscription budgétaire était de 80 milliards quand il y’a inscription budgétaire. Maintenant c’est sur cette base que le ministre du budget dit voici l’enveloppe qu’on peut mettre à votre disposition donc ça devient le budget effectif de l’organisation des élections, ce budget était autour de 50 milliards. Il faut qu’on donne une communication réelle claire et précise aux citoyens qu’on arrêt de tromper les guinéens, parce que j’ai même entendu le ministre sur ça pendant que ce qu’il dit n’est pas vrai » a t-il dénoncé.
Plus loin il est revenu sur le cas de l’enseignement supérieur.
« A ce niveau il y’a beaucoup plus de problème qu’au niveau de l’enseignement pré-universitaire. Les universités privées doivent exister dans notre pays. Il appartient à l’État de fixer les critères qu’il faut pour répondre au statut d’université privée. Maintenant sur la base des critères, procéder à l’élimination ou autre. Mais quiconque remplierait ces critères pourrait obtenir l’agrément de l’État, c’est l’État qui donne l’agrément, l’État à la possibilité de retirer les agréments à partir du moment où on mettra des critères. Mais, si le retrait des agréments n’est pas fondé sur des critères il est fondé sur des considérations politiciennes nous condamneront et indiqueront clairement que la vision actuelle du gouvernement est contraire au programme de société du PEDN » a conclu le chargé de communication du PEDN.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82