Actualité internationale : La situation en Birmanie est un signe de l’inexistence de la justice internationale… !
Malgré les fuites massives vers le Bangladesh voisin, malgré les condamnations internationales et les appels lancés par les Nations unies, rien ne semble tomber dans les oreilles des autorités Birmanes. En effet, depuis plusieurs années maintenant, les Rohingays sont persécutés dans ce pays de l’Asie du Sud-Est, au vu et au su de la communauté internationale. Ainsi, bénéficiant d’une impunité généralisée, les autorités Birmanes engagent cette fois ci un nettoyage total de cette minorité, qui semble avoir perdu tout espoir aux jours d’aujourd’hui. Une attitude plus qu’inhumaine de la part d’un régime politique, dirigé en partie par celle que tout le monde entier avait soutenu à un moment donné.
Aung San Suu Kyi, comme c’est d’elle il s’agit, entretient un silence coupable sur cette barbarie, qui semble être la pire du 21 siècle jamais enregistrée. Car Il n’y a pas plus inadmissible aujourd’hui, que de persécuter quelqu’un à cause de sa religion, de son ethnie ou encore de sa race.
Tout comportement politique ou social allant à l’encontre de ces valeurs naturelles et sociales mérite d’être condamné avec la dernière énergie, car il constituerait dans une large mesure, la plus grande menace pour la paix et la cohésion sociale.
LES CAUSES D’UNE TELLE ATTITUDE !
Au-delà de haine et de l’impunité garantie, il devient très difficile, voire impossible d’en trouver d’autres. Etant donné que cette communauté Rohingay ne représente que 4% dans une population de plus de 51 millions d’habitants.
Comme pour dire qu’ils ne représentent en aucun cas une menace politique contre le régime en place. Mais toutefois, la haine contre leur appartenance religieuse pourrait être l’une de cause fondamentale du mal qu’ils subissent aujourd’hui de la part de l’armée gouvernementale.
Et si tel est le cas, cela constituerait tout simplement des cas de crimes multidimensionnels, dans un monde où la liberté de croyance est reconnue et garantie par les lois internationales.
Des lois auxquelles tous les pays ont adhéré, y compris la Birmanie, qui semble tout remettre en cause aujourd’hui. Toujours est-il que, l’inaction de la communauté internationale, notamment les Nations unies à travers leurs institutions spécialisées, laisse le terrain vide à la pérennisation de ces crimes.
Car comme on aime toujours dire, l’impunité garantie encourage toujours la criminalité, d’autant plus que les criminels vont se sentir au-dessus de toutes les lois sociales et juridiques.
DES CONSÉQUENCES À VENIR !
Vue le nombre élevé de morts et la fuite massive des Rohingays vers le Bangladesh, l’heure ne doit plus être aux discours mais aux actes. Les Nations unies doivent se mobiliser sans délais, avec le monde musulman pour rappeler les autorités Birmanes à l’ordre.
Il faut que cette hémorragie humaine s’arrête dès maintenant, au risque de déclencher une vengeance dans les pays musulmans, surtout ceux qui partagent la même région que la Birmanie.
Il n’est d’ailleurs un secret pour personne, que l’accumulation des frustrations constitue aujourd’hui l’une de cause fondamentale du terrorisme, qui terrorise partout où la terreur n’existe pas. Il n’est pas exclu également que des pays musulmans lancent une intervention militaire aujourd’hui en Birmanie, car certains comme la Turquie, l’Egypte ou encore le Sénégal ont averti le régime Birman ces derniers temps.
Voilà la catastrophe humanitaire qui risque d’arriver dans les jours ou mois à venir, si toutefois le gouvernement Birman ne revient pas sur terre.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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