Les réactions se multiplient au lendemain de la signature d’un Protocol d’accord entre le gouvernement guinéen et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée. Le secrétaire général du SLECG a livré sa satisfaction par-rapport au combat qu’il a dû mener depuis le début de cette grève qui a permis d’aboutir à un résultat escompté.

« J’ai un sentiment ce matin d’une profonde satisfaction et de fierté par-rapport au soutien de tous les enseignants, parents d’élèves et à toute la population guinéenne. Ça m’a réconforté à plus d’un titre et c’est ce qui a valu ma détermination à aller jusqu’au bout. » Explique-t-il

Il rassure par ailleurs que toutes les mesures seront prises pour que les programmes soient achevés, notamment pour ceux qui sont dans les salles d’examens.

À la question de savoir s’il serait intéressé par une responsabilité gouvernementale, le syndicaliste répond.

« Pour le moment je préfère garder mon statut de syndicaliste avec fierté. À la phase actuelle, je ne suis pas prêt à accepter un poste ministériel de quelque niveau que ça soit. » Persiste-t-il

Il a enfin promis de garder son cap de syndicaliste incorruptible.

« Avec la confiance on peut tout gagner. Là où je suis aujourd’hui je suis fier, je n’ai pas d’argent mais la responsabilité que j’ai, la confiance que les gens ont pour moi me suffit largement et cela le réconforte. » Conclut t- il

À rappeler que , l’accord signé hier entre les deux parties (Gouvernement Syndicats) prévoit le payement intégral des 40% demandé par le SLECG, dès fin du mois de mars et l’ouverture d’un couloir de négociation pour le salaire de base des enseignants guinéens à huit (8) millions.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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